CEFERCA
centre des femmes à risque de cancer
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L'équipe médicale
Pr Jean-Luc BRUN
Colposcopie
Dr Dounia BAÏTA
Dr Emmanuelle BEGON
Dr Gabrielle LALOUX
Dr Marie LAMBERT
Dr Audrey NOURRISSON
Sénologie
Dr Julie TINAT
Rationnel
CEFERCA : centre des femmes à risque de cancer
Ce centre unique en Nouvelle Aquitaine a été ouvert au CHU en 2017 pour permettre la prise en charge adaptée des femmes à risque de cancer, parallèlement à celles traitées pour un cancer dans l’unité d’oncologie gynécologique.
Conformément aux multiples plans cancer établis par les gouvernement successifs depuis 2009, il assure un meilleur diagnostic, en réduisant les inégalités d’accès aux soins, permet un suivi personnalisé et une prise en charge performante des patientes grâce à une équipe pluridisciplinaire composée de gynécologues médicaux, chirurgicaux, radiologues, oncogénéticien, pathologiste et virologiste.
Papillomavirus
Les pathologies les plus traitées au CEFERCA sont les maladies induites par le papillomavirus le nombre de consultations est passé 250 en 2017 à plus de 1000 en 2023.
Devant l’ampleur des demandes le CEFERCA est devenu un centre de référence régional de pathologie cervicale vaginale et vulvaire. Les patientes sont envoyées par les sages-femmes, les médecins généralistes et les gynécologues de ville pour un avis ou une colposcopie.
Réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP)
Des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) ont été récemment mises en place pour discuter des cas les plus difficiles. Il rassemble les praticiens du CHU impliqués en pathologie cervicovaginale. Ces réunions sont programmées tous les deux mois permettant l’examen de 20 à 30 dossiers. Ils proviennent du CHU mais de plus en plus aussi des gynécologues de ville et des hôpitaux périphériques de la région.
- [Podcast] « En consultation » avec le gynécologue Jean-Luc Brun pour tout savoir sur le papillomavirus
- Pr Jean Luc Brun présente la journée de sensibilisation internationale autour des maladies HPV viro-induites
- [Article] Cancer du col de l'utérus : HPV, des tests qui changent la vie pour les plus de 30 ans
Surveillance personnalisée adaptée au niveau de risque
Une nouvelle consultation associant une gynécologue et une oncogénéticienne a été organisée au CEFERCA pour prendre en charge les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer gynécologique (sein-ovaire essentiellement) et pas de mutation génétique encore identifiée. Elle leur permet d’avoir un suivi adapté pour la surveillance des seins et des ovaires. En fonction du degré de parenté, un calcul du risque est établi pour voir s’il est élevé ou faible. Ensuite l’équipe propose une surveillance personnalisée adaptée au niveau de risque (mammographie, échographie, IRM des seins ou du pelvis) à un rythme propre à chaque femme.
Enseignement et recherche clinique
Le CEFERCA appartenant au CHU soutient l’enseignement et la recherche clinique.
Il a fait l’acquisition d’un nouveau vidéo colposcope qui permet aux stagiaires de se former au diplôme inter-universitaire de colposcopie et de valider le volet pratique de celui-ci.
Plusieurs projets de recherche clinique sur le thème du papillomavirus ont été réalisés depuis l’ouverture du centre. Les deux projets de recherche en cours sont :
- SUIVICIN : Abstention thérapeutique et surveillance des lésions histologiques intraépithéliale du col utérin de haut grade CIN II
- PAPPEES : Faisabilité d’optimisation du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus par autoprélèvement urinaire
LETTRE D’INFORMATION
Faisabilité d'optimisation du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus par auto-prélèvement urinaire
NOTE D’INFORMATION
Abtention thérapeutique et surveillance des lésions histologiques intra-épithéliales du col utérin de haut grade CIN2 SUIVICIN
Comment se passe une colposcopie ?
La colposcopie est l’examen du col utérin à l’aide d’une loupe binoculaire (colposcope) après l’application de deux colorants : l’acide acétique et le lugol. Elle est indiquée en cas d’anomalie des prélèvements cervico-utérin (cytologie et/ou test HPV positif persistant).
Son objectif est de diagnostiquer des lésions précancéreuses du col utérin. Elle n’est pas plus douloureuse qu’un examen gynécologique normal.
Une biopsie ne sera réalisée que si le médecin visualise une image anormale sur le col utérin. Dans le cas d’un col strictement normal, aucune biopsie ne sera réalisée. Le col de l’utérus n’est pas très sensible et la réalisation de cette biopsie n’est le plus souvent pas douloureuse et ne nécessite pas d’anesthésie locale préalable. Elle peut parfois être inconfortable avec le ressenti d’une piqûre ou d’une décharge électrique de quelques secondes. Par contre, elle provoque de petits saignements qui imposent le port d’une protection pendant quelques jours
Pour plus de questions-réponses, vous pouvez vous rendre sur le site de la société française de colposcopie :
Voici également une brochure expliquant les modalités de dépistage du cancer du col de l’utérus, du cancer du sein ainsi qu’une autre à propos de la vaccination des enfants dès 11 ans contre les cancers HPV induits :
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05 57 82 15 56